Anthem of the Chabots

“As I sometimes like to rhyme, I made some stanzas to a beautiful traditional tune sung by my mother when I was a child. Every time I think about her, she was a Chabot too, that melody inevitably comes back to my mind.
So I decided to publish this version, not to overshadow the one officially adopted in 2012, but to double the pleasure of singing or humming a new tune. And if by chance there are composers or musicians eager to triple or quadruple or even increase it tenfold, I invite them to come forward. Grab your pens, daughters and sons of Mary and Mathurin!”

– Marcel Chabot

Anthem of the Chabots

by Marcel Chabot (lyrics) et A. G Saintos (music)

Lyrics of the Anthem of the Chabots

Lyrics : Marcel Chabot – Music : A. G Saintos
Composed to the air of the song « Le toit de chez nous » by A. G. Saintos, pulled from the notebooks of « La bonne chanson », second album (51 to 100), p. 82.
The accompaniment is on sale at
La bonne chanson.

Verse 1
Marie Mésange vient du Perche
Et Mathurin de son Poitou;
Tous les deux sont à la recherche
D’un amour vrai, d’un amour fou.
C’est après un très long voyage
Qu’à Québec ils sont débarqués,
Avec un bien mince bagage,
Heureux d’être enfin arrivés.

Chorus
C’est l’épopée de deux amants
Sur l’île d’Orléans
Sol fécond, terre unique…
À deux l’ont défriché,
Leur lopin ont semé,
Et bâti un foyer rustique…
C’étaient d’insignes travailleurs
Bravant les durs labeurs.
Chantons leur vie épique
Et fièrement portons un si noble nom,
Qui fait partout notre renom!

Verse 2
Château-Richer et puis Saint-Pierre
Et par la suite Saint-Laurent,
Ils triment ferme sur leur terre,
Naît alors le premier enfant.
Les semailles et les labourages
S’égrènent au gré des saisons,
Dans la hantise des sauvages
Qui rôdent tout près des maisons.

Verse 3
Les ans s’écoulent, la vie passe,
Et la famille s’agrandit.
Marie parfois se sent bien lasse :
Treize naissances, ça flétrit.
Malgré les profondes blessures,
Un fils tué, l’autre noyé,
Le couple vieillit sans murmures,
N’ayant pas souvent festoyé.

Verse 4
Quand les aînés ont pris de l’âge,
Pressés de fonder un foyer,
Ils veulent se mettre en ménage
Car la lignée doit continuer.
Les jeunes gens du voisinage,
Plante, Pouliot ou Énaud,
Se courtisent selon l’usage,
Dans l’espoir de porter l’anneau.

Verse 5
Puis, en allée, Marie la belle,
La suit bientôt son Mathurin.
En ce grand pays, avec elle,
Il a accompli son destin.
Partout en terre d’Amérique
Bruissent les voix de leurs enfants…
On écoutera leur musique
Encore dans cent ou mille ans!

 

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